Les collocs, enfin!
ça fait maintenant plus d'une semaine que je suis là, à vadrouiller un peu partout dans la ville, à discuter avec pas mal de gens, mais quand je rentrais à la maison, c'était vide.
Mais voilà qu'avant hier, jeudi, en fin d'après-midi Daniel, puis Jan, sont arrivés! Daniel est allemand, et vient de Leipzig, et Jan est danois, et vient d'un petit bled. Bref, je leur ai fait la visite de notre superbe maison, et on a rencontré les voisins. Les voisins sont vraiment cool. Mais, ici, j'ai l'impression que personne ne se prend la tête. Tout le monde est tranquille et toujours prêt à t'aider au moindre souçis. ça m'est arrivé plusieurs fois. Je commence à sortir ma carte pour voir où je suis à peu près, et là, trente secondes après, y a toujours quelqu'un qui rapplique pour te demander si t'as besoin d'aide. Pareil dans le bus, suffit de demander où tu veux aller et ils te répondent toujours "yeah, i'll show you sir, don't worry." Ou s'il manque un dollar à quelqu'un pour monter dans le bus, il y aura forcément quelqu'un qui va tendre un billet.
Ils ont encore cet esprit de pionnier qui les caractérise tant. Si t'as un problème, ton voisin le verra et proposera immédiatement son aide. Et je pense qu'ici c'est encore plus vrai, vu que la ville n'est pas si grande que ça, et le climat y est aussi pour quelque chose.
Bef, les collocs sont arrivés. Donc hier on est allés tous les trois à la plage. J'ai un peu fait le guide, vu que je me suis déjà fait avoir plusieurs fois pour les bus, maintenant je suis incollable. On a aussi fait un peu de shopping, vu qu'à Miami Beach on trouve tout! On cherchait des oreillers, des ceintres, et des draps et bien on a tout trouvé là bas, alors qu'il y avait rien du tout au mall pas trop loin de la maison.
Miami Beach est vraiment une ville complètement à part. Disons que c'est un espèce de mélange entre une ville américaine (plan en damier, avec de grandes rues et avenues, malls,...), avec une touche espagnole (bars, restaurants, clubs, petits commerces), un zeste venu tout droit de Cuba (palmiers, cocktails incroyables, cigares à gogo, bars à salsa,...), et une lichette française (touristes moches et beaufs, galleries d'art, couturiers, et biensûr les grands restaurants et grands hotels).
Il y a aussi une petite rue (pas complètement droite, incroyable hein!, mais c'était voulu), l'Espanola Way, qui ressemble vraiment à une rue... espagnole (original hein). C'est un peu touristique mais c'est vraiment dépaysant (oui enfin, je sais plus trop ce qui doit être dépaysant ou non maintenant...). Galleries d'art, restaus, bars à tapas, pas de voitures, tout le monde est dans la rue, et c'est pas super cher. Vraiment cool.
Donc après la plage (où je n'ai pas cramé, merci aux nuages, au t-shirt et à la "protection extrême" de Nivéa), on est rentrés pour diner. Et puis, on est repartis pour rejoindre un autre allemand que j'avais rencontré la veille. Toujours Miami beach, mais cette fois ci, un vendredi soir... C'est juste dingue. Il doit y avoir un club tous les 20 mètres, et un queue impressionante devant chaque club. Bon après, il ya le choix: club rock, club house, club gay, club black, club select, club...bizarre,... Bref, de tout. Et pas mal de magasins sont aussi ouverts, donc pas de problème pour faire quelques courses, au cas où t'ais oublié ton dentifrice, et que tu aies une envie irresistible de te brosser les dents à 3 heures du matin.
Donc on est allés dans un club rock disons, où l'auberge de jeunesse de l'allemand avait rendez vous. C'était blindé, mais les bières étaient moitié prix (2 pour 5$, plus le pourboire). Ah oui, le pourboire tiens.
Ici, c'est le sport national. Déjà, il faut savoir que les prix affichés sont sans les taxes (10%), et sans le pourboire (10%). Et oui, vive la TVA à 5,5%, où les serveurs sont exploités et où on se sent grand prince quand on laisse 2€ à la terrasse d'un café. Ici, pas de salaire minimum pour les serveurs, donc les pourboires sont les bienvenus. Et en boite, les serveuses font tout pour t'aider à leur glisser un billet vert entre deux bouts de tissus savamment disposés. Et n'hésitent pas à ne te donner qu'un verre sur deux si le "tip" n'est pas suffisant, incroyable hein. "J'ai besoin de manger moi aussi", qu'elles te disent. Donc au final on a récupéré des bières de touristes qui avaient pas compris le système (sont cons ces touristes français ^^).
Bref, au retour on a pris le bus, à 3 heures du matin. Ben enfait, ici, le bus à 3 heures du matin c'est pas vraiment une bonne idée. Mais on est quand même arrivés à la maison...
Aujourd'hui, il pleut.